L’Afrique fait partie des priorités de l’ONU qui à travers son fonds vert, a lancé une offensive d’investissements prioritaires qui concerne huit projets dont trois sont au bénéfice de l’Afrique : Sénégal, Malawi et l’Afrique de l’Est. C’est en prélude de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21) qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015. Un nouvel accord international portant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre est attendu, nous dit Jeune Afrique.
L’Afrique, au coeur des priorités du fonds vert de l’ONU
L’Afrique, à travers le Sénégal, le Malawi et l’Afrique de l’Est, bénéficiera d’un financement de l’ONU pour lutter contre le réchauffement climatique. Spécifiquement pour l’Afrique, les trois projets qui lui ont été dédiés, vont être orientés vers des pays qui subissent les effets néfastes du fléau mondial qu’est le réchauffement climatique.
Pays hautement agricole, la faible pluviométrie du Sénégal met en péril la production de l’arachide qui est un secteur essentiel dans l’économie du pays. Pour lutter donc contre cette insécurité alimentaire, le fonds vert a octroyé un financement à hauteur de 7,6 millions de dollars au Centre de suivi écologique. Cette structure étatique aura pour mission de « développer les connaissances et la diffusion de technologies adaptées » auprès des agriculteurs et à « réduire la salinité » des terres arables.
Le fonds vert a octroyé une aide de 12,3 millions de dollars au Malawi afin de réduire la vulnérabilité des habitants à travers des outils météorologiques.
Pour toute l’Afrique de l’Est, le KawiSafi Ventures Fund bénéficie de 25 millions de dollars de l’organisme onusien pour investir dans l’énergie verte, les systèmes solaires décentralisés, à commencer par le Kenya et le Rwanda.
L’aide de l’ONU est-elle suffisante, vu les effets néfastes du réchauffement climatique en Afrique ?