Ange Kessi était l'invité d'Onuci fm, la radio de la Mission des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Le Commissaire du gouvernement est revenu sur les nombreux procès orchestrés par le tribunal militaire d'Abidjan. Il a par ailleurs souligné que deux prévenus avaient formé chacun un pourvoi en cassation que la Chambre judiciaire de la Cour suprême examine.
Ange Kessi fait le point
Ange Kessi a ouvert la boîte de pandore ce mercredi 2 décembre, en faisant la lumière sur l'issue des différents procès : « Nous avons réglé tous les dossiers relatifs à la crise postélectorale. (…) Nous avons fini de les traiter. Mais, il y en a deux qui font l’objet d’un recours en cassation. »
Le procureur militaire a tenu à éclairer ses interlocuteurs sur la démarche à adopter quand un dossier se retrouvait aux mains de la Cour suprême : « Et dès lors qu’un dossier est déposé devant la Chambre judiciaire de la Cour suprême, nous attendons sa décision. À partir de ce moment, on ne peut pas dire que la procédure a acquis ou le jugement du tribunal militaire a acquis l’autorité de la chose jugée. Nous attendons la décision de la Cour suprême pour valider le jugement. »
Ange Kessi note toutefois qu'une grande partie des dossiers à traiter a connu un dénouement : « Sur les 9 dossiers, 7 ont connu un jugement définitif, c’est-à-dire qui n’ont pas fait l’objet de pourvoi devant la Cour suprême. Il y a donc 2 qui n’ont pas encore connu un jugement définitif .»
Les Avocats des Commandants Séka Yapo Anselme alias Séka Séka (20 ans de détention militaire et déchéance de la gendarmerie) et Jean-Noël Abéhi (5 ans de détention militaire) ont formé un pourvoi en cassation respectivement pour leurs clients. Réputés proches de l'ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo, les deux officiers supérieurs sont inculpés pour leurs présumées responsabilités dans la crise postélectorale de 2010.
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