Malick ag Sibdiga vient de recouvrer la liberté. Cet humanitaire du CICR enlevé en même temps que deux de ses collègues le week-end dernier a été mis en liberté par ses ravisseurs. En même temps que sa libération permet d’élucider quelque peu les circonstances de leur rapt, voilà que le miraculé revient avec une revendication de ses bourreaux, apprend-on de Rfi.
Malick ag Sibdiga rassure sur la condition de ses collègues
Malick ag Sibdiga est le seul humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à être libéré. Enlevé en même temps que deux de ses collègues, le 16 avril dernier, le voilà qui retrouve les siens avec une grande lueur d’espoir. Ainsi que le confirme Valéry Mbaoh Nana, porte-parole du CICR à Bamako : « Il y a un de nos collaborateurs qui a effectivement été libéré et on en sait un peu plus maintenant sur les circonstances de la disparition de nos collègues. » Avant d’ajouter : « Il semblerait que les choses se sont passées dans la nuit de vendredi à samedi. » C’est au niveau de la localité d’Abeïbara que le contact a été coupé.
À en croire ce haut fonctionnaire du CICR pour Bamako et Niamey, ses trois collaborateurs ont été enlevés par des responsables communautaires situés dans la région de Kidal, dans la partie septentrionale du Mali. Un motocycliste leur aurait tendu un traquenard avant de les conduire à la communauté qui détient encore deux d’entre eux.
Même s’il semble que les deux autres otages sont bien traités pour l’instant, il n’en demeure pas moins que le responsable de la Croix-Rouge reste inquiet pour le sort de ses collaborateurs. Il est donc à pied d’oeuvre pour rentrer en contact avec leurs ravisseurs et obtenir le plus rapidement possible leur libération. Surtout que les ravisseurs demandent la libération d’un guide de l’équipe du CICR arrêté par les forces françaises de l’opération Barkhane, selon le message transmis par l’otage libéré.