On ne pourrait raconter la journée du lundi 10 avril 2017 dernier au Niger sans parler de la montée d’un cran des violences observées entre les étudiants et le pouvoir nigérien. Ne voulant plus des conditions précaires de vie et d’études actuelles, les étudiants ont donné de la voix et posé des actions.
Reprise des violences au Niger entre les étudiants et le pouvoir nigérien
Les violences ont repris au Niger entre le pouvoir, par ses forces de l’ordre interposées, et les étudiants qui revendiquent de meilleures conditions de vie et d’études. La folle journée du lundi 10 avril 2017 dernier, restera à jamais gravée dans la mémoire du peuple nigérien tant les conséquences ont été fâcheuses.
Le bilan est lourd. Le communiqué officiel lu par les autorités font état d’un mort, en la personne de Mala Bagalé, étudiant en Licence 3 de Sociologie, « 313 personnes interpellées dont 57 libérées, 109 blessées dont 88 manifestants et 21 policiers« , précise le communiqué.
L’on s’interroge si l’infortuné étudiant retrouvé mort a été fauché par une balle réelle tirée par les forces de l’ordre ou s’il est passé de vie à trépas d’une autre manière. Toujours est-il que la tension était tellement vive que l’individu a été retrouvé purement et simplement sans vie.
Selon le Syndicat Union des Scolaires Nigériens (USN), cette version des faits communiquée par le Gouvernement n’est que pur mensonge. L’Etat serait responsable de la mort de leur camarade étudiant, car la violence utilisée par les forces de l’ordre avait dépassé le cadre d’une simple dispersion de foule revendiquant une cause.
En ce moment au Niger, le Gouvernement a opté pour la fermeture des Campus universitaires de Niamey, jusqu’à reprendre le contrôle de la situation.