Le Burkina Faso est aux prises, depuis un certain temps à une menace terroriste persistante. Roch Kaboré a donc nommé ses hommes clés à des commandements supérieurs de l’armée pour annihiler toute velléité d’attaque.
Roch Kaboré nomme de nouveaux chefs dans l’armée
Le conseil des ministres de ce jeudi a été l’occasion pour le président Roch Kaboré de renforcer sa défense nationale. En effet, le président burkinabè a signé plusieurs décrets portant nomination de hauts gradés à des postes de commandement. Ainsi, le Colonel major Traoré Léon a été nommé Chef d’État-Major de l’Armée de Terre. Quant aux Colonels Ouédraogo Souleymane et Tapsoba Marie Omer Bruno, ils ont été respectivement promus aux postes de Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et Chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale.
En outre, ont été nommés le Colonel major Miningou Moïse, Commandant du Groupement central des Armées (GCA), l’Intendant Colonel-Major Parkouda Jean Baptiste, Directeur central de l’Intendance militaire et le Colonel Tinguery Salif, Directeur Central du Matériel des Armées. Le général Jean Bosco Kienou a également été nommé directeur général de la police nationale en remplacement de Lazare Tarpaga.
Toutes ces personnalités travailleront sous l’autorité du Général Oumarou Sadou, le nouveau chef d’état-major général des armées. Le président Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des armées, veille à ce que leur mission soit exécutée avec dextérité. Cette « réorganisation du commandement des Forces Armées Nationales » était d’autant plus impérieuse que la menace terroriste est devenue le quotidien des Burkinabè. Les régions sahéliennes proches des frontières maliennes et nigériennes sont régulièrement attaquées par des terroristes. Des enseignants de la province du Soum ont même reçu des menaces proférées par des jihadistes. Ces donc toutes ces situations qui poussent l’Exécutif burkinabè à prendre les mesures qui s’imposent.
Notons que le 15 janvier 2016, un attentat terroriste avait frappé le Splendid Hôtel et le restaurant Capuccino. Le bilan officiel était de 29 morts et 33 blessés. La psychose est toujours perceptible à Ouagadougou et dans le reste du pays.