Le Général Kouakou Kouadio Nicolas a levé un coin de voile sur les récentes attaques contre des brigades de gendarmerie. Pour le Commandant supérieur de la gendarmerie, ses éléments de Bingerville et Guibéroua ont été attaqués par des hommes encagoulés.
La gendarmerie, une cible privilégiée pour des assaillants ?
La présentation au drapeau des 290 élèves Sous-officiers de gendarmerie a été l'occasion pour le Général Kouakou Nicolas de s'exprimer. En effet, le nouveau Commandant supérieur de la gendarmerie a tenu à faire toute la lumière sur les attaques dont ses hommes ont été la cible dans les localités de Bingerville et de Guibéroua. Ainsi qu'il le relate : « Notre institution a d’ailleurs été la cible d’attaques au cours du premier trimestre de cette année. En effet, dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 février 2017, des individus prétextant être en détresse et réclamant le secours de la Gendarmerie nationale ont attaqué la brigade de Bingerville et certains de nos hommes ont été blessés. »
Poursuivant, il ajoute : « Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mars 2017, suivant le même mode opératoire, des individus encagoulés ont remis le couvert en ayant pour cible la brigade de Guiberoua à 1 heure 30. Mais, ils se sont vus opposer une réaction énergique des éléments de garde à qui nous avions donné de nouvelles consignes de vigilance. Le ratissage qui s’en est suivi nous a permis de saisir des armes et des munitions. »
Notons que depuis un certain temps, la gendarmerie nationale semble être dans l'oeil du cyclone. Outre ces deux attaques ci-dessus mentionnées, des gendarmes avaient précédemment été tués dans certaines localités de la Côte d'Ivoire. Tout porterait donc à croire que cette force est particulièrement visée par des assaillants tapis dans l'ombre. Mais pour quelle raison ? En attendant d'en savoir davantage, le premier responsable de l'institution appelle ses hommes à la vigilance. Et surtout à continuer à accomplir leur tâche avec déférence et abnégation. Ayant pour boussole leur slogan « Pro patria pro lege ».