- Soro Guillaume et Salifou Diallo, tous deux présidents des Assemblées nationales de leurs pays respectifs, la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso, étaient main dans la main à Luxembourg et en Belgique. C'était au cours de l'assemblée parlementaire francophone en Belgique.
Main dans la main, Soro Guillaume et Salifou Diallo ensemble en Belgique
A la demande expresse du président de l'Assemblée nationale du régime d'Abidjan, Soro Kigbafori Guillaume, une rencontre "historique" a eu lieu avec M. Salifou Diallo. Les deux hommes du Parlement se sont parlés et ont exprimé chacun les sentiments qui les animaient au moment de la rencontre:
« Ces relations historiques qui lient non seulement nos deux pays, nos deux institutions et au-delà qui lient nos deux personnes, exigeaient, nécessitaient et méritaient que nous puissions avoir un entretien. J’ai eu l’occasion de longuement revenir sur des épisodes de notre vie, de notre relation. Je suis très heureux de la façon la plus sincère que mon aîné le président Salifou Diallo, même si nous ne nous étions pas parlé avait compris, parce qu’il me connaît du fond du cœur, que c’était important que nous puissions nous retrouver, dans l’intérêt de nos deux familles mais aussi pour nos deux pays », a expliqué M. Guillaume Soro.
Lui qui ne croyait plus qu'il serait encore possible d'échanger un jour avec M. Salifou Dialllo tant l'affaire des écoutes téléphoniques avait fait couler beaucoup d'encre, a été fort heureux et surpris de se retrouver main dans la main avec son "ennemi juré". Il ne pouvait que remercier le PAN du Burkina-Faso « d’avoir accepté de me recevoir, partager et échanger avec moi».
A la suite de M. Soro Guillaume, M. Salifou Diallo s’est également dit « ravi de rencontrer mon homologue jeune frère de la Cote d’ivoire avec qui nous deux pays forment une seule entité historico-politique. Nous avons des relations personnelles qui datent depuis longtemps, nous avons partagé les mêmes convictions politiques à un moment donné pour les relations entre les peuples ivoiriens et burkinabè. Le président Guillaume Soro au-delà de tout demeure mon frère.Quand je dis mon frère, c’est mon frère de case. Nous pensons qu’à travers nos deux institutions, nous devons œuvrer au renforcement des liens entre le Burkina et la Côte d’Ivoire », a précisé le PAN burkinabè.
C'était sur les antennes de la télévision burkinabè.