
Au Burkina Faso, la menace est bien prise au sérieux. En deux ans, c'est la deuxième fois qu'une épidémie de dengue se signale dans le pays. Le ministre de la Santé, Nicolas Meda, a annoncé un plan d'urgence.
Épidémie de dengue, Nicolas Meda annonce des mesures
La sonnette d'alarme a été donnée par le ministre de la Santé, Nicolas Meda, hier mercredi 25 octobre. Une épidémie de dengue sévit au pays des hommes intègres et a déjà fait 13 morts au sein de la population, selon un bilan des services de santé. Provoquée par la piqûre du moustique tigre, la maladie se développe rapidement. Selon le ministère de la Santé, 6000 cas d'infection ont été détectés sur l'ensemble du territoire et Ouagadougou, la capitale, compterait à elle seule 2000 cas. Une situation très préoccupante. Selon le ministre Nicolas Meda, 4000 nouveaux cas pourraient être enregistrés dans les prochains jours.
Face à une propagation rapide de la maladie et l'inexistence d'un traitement contre la dengue, les Autorités burkinabè ont décidé de mettre en place une campagne de pulvérisation des sites susceptibles d'abriter le principal vecteur de la maladie. Mais à Ouagadougou et dans le reste du pays, le débat est ouvert depuis l'annonce faite par Nicolas Meda sur l'épidémie de dengue.
Les populations mettent cependant en cause l'insalubrité des villes qui est la cause première de cette épidémie de dengue. Précisons qu'en 2016, une première épidémie de dengue s'était déclenchée au Faso, causant 20 morts.