Le président sortant de l’Egypte Abdel Fattah al-Sissi pourrait se succéder à lui-même sauf cataclysme lors de la prochaine élection présidentielle prévue pour fin mars 2019. Face à lui, Moussa Moustafa Moussa président du parti Ghad, qui il y a quelques jours, battait campagne pour M. Fattah al-Sissi.
Abdel Fattah al-Sissi sûr de remporter la présidentielle de mars
Hier lundi 29 janvier 2018, Moussa Moustafa Moussa le leader du parti libéral Ghad a indiqué qu’il sera candidat à présidentielle de fin mars 2018 en Egypte. Il sera face au président sortant Abdel Fattah al-Sissi. Celui qui semble être le challenger du président égyptien est un aficionado de ce dernier, car il y a encore quelques jours il battait campagne pour M. Fattah al-Sissy sur les réseaux sociaux.
Elu en mai 2014, un an après avoir renversé l’ancien président Mohamed Morsi, Abdel Fattah al-Sissi, semble aller en roue libre pour ce scrutin, le troisième du genre après la chute de l’ancien président Hosni Moubarak en 2011.
Trois des potentiels candidats ont désisté ou sont frappés par des condamnations. Ainsi l’ancien premier ministre Ahmad Chafiq a indiqué dimanche qu’il ne serait plus candidat. Quant à Khaled Ali, célèbre avocat, est condamné à trois mois de prison. Le troisième qui pouvait faire office de candidature, le colonel Ahmed Konsowa, a également été condamné à six ans de prison pour comportement nuisant aux exigences du système militaire.
L’opposition a appelé dimanche 28 janvier à boycotter la présidentielle de mars 2018 car, selon elle, Abdel Fattah al-Sissi empêche toute compétition loyale.