Neuf personnes ont trouvé la mort les lundi 29 janvier et mardi 30 janvier 2019 dans la province du Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC). Elles sont mortes suite aux représailles de la milice Kamuina Nsapu.
Les miliciens kamuina Nsapu se signalent encore dans le Kasaï
Elles sont tous membres de la même tribu, les neuf personnes tuées lundi et mardi dans la province du Kasaï par la milice Kamuina Nsapu.
Selon Jacopo Pembe Longo, administrateur dans la province du Kasaï, interrogé par l’AFP, la milice a perpétré lundi 29 janvier une attaque contre le village de Bata Ishama dans le territoire de Mweka, occasionnant la mort de quatre personnes
Mardi, ce sont cinq autres personnes qui trouvaient la mort dans le village de Kakengé à quelques 12 kilomètres de Bata Ishama. Toutes ces personnes, selon l’administrateur sont issues de la même ethnie Mpiang.
Ces miliciens ont également incendié un hôpital et une trentaine de maisons, rapporte l’AFP.
Rappelons que les violences ont débuté dans la province du Kasaï en 2016 suite à la mort du chef coutumier Kamuina Nsapu dans un raid des forces de défense et de sécurité congolaises.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), ces violences ont fait plus de 1,4 millions de déplacés fuyant les atrocités des miliciens Kamuina Nsapu. Deux membres des Nations Unies avaient également été tués par ces miliciens pendant qu’ils enquêtaient sur les crimes perpétrés par ceux-ci.