L’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, qui a reçu jeudi à sa résidence de Cocody (Est Abidjan), des cadres de Gagnoa (Centre ouest, ville natale de son époux Laurent Gbagbo), s’est dite « très touchée » par la présence de Maurice Kakou Guikahué et Djédjé Bagnon, tous deux cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Les visites s’enchaînent les unes après les autres chez Simone gbagbo
« Merci Messieurs, vous m’avez grandement honorée », a affirmée Mme Gbagbo à M. Guikahué (secrétaire exécutif du PDCI) et M. Bagnon, venus tour à tour la saluer à nouveau pendant son discours. » Si (M.) Guikahué n’était pas venu, Dano Djédjé (cadre du FPI), je t’aurai renvoyé le chercher », a-t-elle poursuivi, ajoutant qu’ »il y a un travail à faire » avec le secrétaire exécutif du PDCI pour la paix en Côte d’Ivoire.
Simone Gbagbo, qui reçoit presque chaque jour des délégations de l’intérieur du pays et des personnalités, a souhaité « qu’on retienne la signification symbolique de ce rassemblement ».
Libérée le 08 août après une amnistie, l’ex-première dame a estimé que sa sortie de prison « était quelque chose d’inattendu ».
« Ma sortie était quelque chose d’inattendue », a-t-elle affirmé, ajoutant que « la deuxième étape doit être la libération » de son époux, Laurent Gbagbo, jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité ».
L’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo a reçu mercredi 22 août, au domicile de Michel Gbagbo, le fils aîné de son époux, et une délégation de Saïoua (Ouest) et des imams d’Abobo, commune au nord d’Abidjan dont elle a été la députée.
Simone Gbagbo a reçu lundi 20 août, le fondateur du Mouvement des forces d’avenir (MFA, petit parti de la mouvance présidentielle en Côte d’Ivoire), Anaky Kobéna qui a exprimé sa « solidarité » à l’ancienne première dame ivoirienne.
Simone Gbagbo a également reçu une délégation de Mama (Centre-ouest), le village natal de son époux, composée de près de 200 personnes, le mouvement « deux millions de filles pour Gbagbo » et les épouses des militaires détenus pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 à 2011 qui a fait plus de 3.000 morts.
Le 10 août, l’ex-première dame avait reçu l’ancien porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Jean-Louis Billon, membre du secrétariat exécutif de la formation.