Les autorités sécuritaires ivoiriennes entendent déployer les grands moyens contre la criminalité dans le district d’Abidjan. La BAC, une unité spéciale de la police, vient donc d’être mise sur pied pour traquer les délinquants et autres bandits de grands chemins.
La BAC sort la grosse artillerie contre le banditisme
L’indice de sécurité n’est plus alarmant comme lors de la crise postélectorale. A en croire le Contrôleur général Youssouf Kouyaté, Directeur général de la Police nationale, cet indice est passé de 3 à 1 en 2018. N’empêche que la circulation incontrôlée d’armes de guerre a plongé le pays dans une insécurité galopante.
La grande métropole d’Abidjan est au cœur de cette insécurité avec des attaques domiciliaires, des braquages spectaculaires, le phénomène des enfants en conflit avec la loi communément appelés « microbes » et autres bandits de grands chemins. En dépit des nombreuses « opérations Epervier » pour traquer les délinquants dans leurs repaires et détruire les fumoirs (supermarchés de la drogue), la situation est toujours préoccupante.
La brigade anti criminalité (BAC) a donc été créée et présentée ce vendredi 2 novembre 2018 à la Préfecture de police d’Abidjan. Cette nouvelle unité de la police a pour mission de lutter efficacement contre le grand banditisme et la grande criminalité dans le District d’Abidjan et ses environs.
Cette brigade mobile est pour l’instant dotée de sept véhicules qui lui permettront de renforcer sa présence sur le terrain aux côtés des autres unités d’intervention, dont le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO). Ces moyens vont assurément s’accroître au fur et à mesure pour les besoins de la cause.
Les bandits de grands chemins, délinquants et autres microbes ont donc du souci à se faire.