
Quarante-sept civils, membres de la communauté Idaksahak (Touareg) ont été "exécutés dans la nuit de mardi à mercredi à Tinabaw et Tabangout-Tissalatatene", près de Ménaka (Nord-Est), "par des bandits armés venus sur 20 motos", a indiqué jeudi le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), dans une note.
Des meurtres perpétrés à Ménaka
Quarante-sept civils, membres de la communauté Idaksahak (Touareg) ont été "exécutés dans la nuit de mardi à mercredi à Tinabaw et Tabangout-Tissalatatene", près de Ménaka (Nord-Est), "par des bandits armés venus sur 20 motos", a indiqué jeudi le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), dans une note.
Au nombre des civils tués, figurent "des femmes et deux enfants de moins de 8 ans", a précisé le MSA dans son communiqué signé de son porte-parole, Mohamed Ag Albachar.
"Les assaillants après leur forfait ont allumé un feu de brousse (et) sont repartis vers la frontière nigérienne", a expliqué Mohamed Ag Albachar, affirmant que son "mouvement a pu évacuer à Ménaka, trois blessés, rescapés des massacres".
Après l’attaque, "les Forces armées maliennes (FAMA) et certains éléments des mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger ont rejoint le MSA sur les lieux des massacres", poursuit le document.
Condamnant cette nouvelle tuerie de groupes armés dans cette région sous son contrôle, "le MSA a appelé la mission onusienne au Mali (MINUSMA), à travers sa cellule droit de l'homme, à faire la lumière sur ce massacre", et demandé aux "organismes humanitaires, au gouvernement malien à venir en aide urgemment aux victimes qui sont dans une situation humanitaire difficile".