Acquitté mardi par la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo va travailler à « réunifier » son parti le Front populaire ivoirien (FPI), en crise, a assuré son épouse Simone Gbagbo.
Simone Gbagbo croit en la réunification du parti de Laurent Gbagbo
« Le FPI va aussi être réunifié par celui qui a fondé le parti (…) le FPI est une famille qui doit laver son linge sale à l’intérieur », a déclaré l’ex-première Dame, à son domicile, face à la presse, quelques instants après la décision de la CPI.
Entourée de nombreux proches et responsables du FPI, dans une ambiance festive, Mme Gbagbo a laissé éclater sa « joie ». Selon elle, son époux “est l’instrument de la réconciliation’’ en Côte d’Ivoire.
« Depuis le début, nous disons que la réconciliation ne peut pas se faire sans Gbagbo (…) qu’il rentre chez lui et qu’il la réalise avec le reste du peuple », a-t-elle poursuivi.
Depuis quelques années, deux camps rivaux s’affrontent pour la direction du parti et pour déterminer la stratégie à adopter face au pouvoir en place.
Alors qu’Affi N’Guessan est reconnu officiellement comme le président du parti, ses opposants dénoncent « ses accointances » avec le pouvoir et sa « trahison ».
Le 04 août, ils ont élu Laurent Gbagbo à la tête de la faction dissidente.
Mi novembre, le président du Front populaire ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à la Haye, où il était jugé depuis sept ans pour « crime contre l’humanité », aavait décidé d’assurer « pleinement la direction du parti, après le décès d’Abou Drahamane Sangaré, qui en assurait l’intérim, dans un communiqué.