Plus de 20 partis de l’opposition ivoirienne ont signé, ce vendredi 1er mars 2019, à Abidjan, un document contenant leurs propositions pour une « réforme en profondeur » de la CEI, Commission électorale indépendante.
L’ opposition en marche pour des élections démocratiques
La machine de l’opposition est en marche en Côte d’Ivoire. C’est le moins qu’on puisse dire, avec la signature, ce 1er mars, d’un draft comportant ses propositions relatives à un projet de « réforme en profondeur et consensuelle de la CEI ». Henri Konan Bédié et ses pairs sont, en « assurés qu’une « structure transparente et démocratique », chargée des élections, sonnera absolument, le départ du Président Alassane Ouattara, du pouvoir, en 2020.
Le FPI, Front populaire ivoirien, de Pascal Affi N’guessan, l’URD, Union républicaine pour la démocratie, de Danielle Claverie Boni, Le RPCI, Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire, de Bamba Moriféré, la Nouvelle Côte d’Ivoire nouvelle, de Gnamien Konan, et plusieurs d’autres formations politiques, ont pris part à cette signature, devant permettre au camp opposé à celui du Président de la République Alassane Ouattara, de présenter sa vision de la nouvelle Commission électorale indépendante. Cet organe chargé des élections en Côte d’Ivoire est décrié par les opposants, et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, la qualifiant d' »inapte » pour des élections transparentes et démocratiques en Côte d’Ivoire.
Pour cette opération d’envergure, Henri Konan Bédié, président du PDCI, Parti démocratique de Côte d’Ivoire, a dû effectuer le déplacement de Daoukro, sa ville natale, centre-est ivoirien, où il s’est désormais retiré, à Abidjan. M. Bédié a notifié la nécessité de faire triompher la paix et la démocratie.
« C’est un nouveau pacte qui permet de mettre en place un cadre de concertation nationale pour « , a annoncé le Président Bédié, chef de file de l’opposition, lors de l’assemblée plénière des partis de l’opposition.
Après avoir déposé ses suggestions, la société civile a été suivie, vendredi, par l’opposition, qui nourrit la forte ambition de doter la Côte d’une « CEI transparente, démocratique et acceptée par toutes les populations ». Elle a dit espérer, par la voix de l’ex-chef de l’État, Henri Konan Bédié, que le gouvernement saisira l’occasion pour favoriser la création d’une CEI dépourvue de tout germe de conflit.