Suite à l’accident tragique du vol d’ Ethiopian Airlines n° ET 302 qui a fait 157 victimes (aucun survivant) dimanche, la compagnie aérienne a décidé « par mesure de précaution » de garder au sol toute sa flotte de B-737-8 MAX « jusqu’à nouvel ordre ».
Ethiopian Airlines ne connait pas encore la cause de l’accident
« Suite à l’accident tragique du vol ET 302 B-737-MAX du 10 mars 2019 (ET-AVJ), Ethiopian Airlines a décidé de garder au sol toute sa flotte de B-737-8 MAX à compter du 10 mars 2019, jusqu’à nouvel ordre », indique une note de la compagnie.
L’appareil qui avait décollé à 6h38 (GMT) de l’aéroport international Bole d’Addis Abeba pour Nairobi a perdu le contact « six minutes plus tard » avant de s’écraser six minutes plus tard avec à son bord des passagers de 35 nationalités différentes et huit membres de l’équipage.
« Bien que nous ne connaissions pas encore la cause de l’accident, nous avons dû décider de laisser cette flotte, par mesure de précaution », poursuit le communiqué.
Dimanche, le directeur général d’Ethiopian Airlines, qui s’est rendu sur les lieux de l’accident, avait indiqué qu’il était « trop tôt pour spéculer sur la cause de l’accident et (que) des investigations supplémentaires seront menées pour déterminer les raisons de l’accident en collaboration avec toutes les parties prenantes, notamment le constructeur aéronautique Boeing, l’Autorité éthiopienne de l’aviation civile et d’autres entités internationales, afin de respecter les normes internationales. Les informations seront fournies une fois la cause identifiée » ajoutant « Ethiopian Airlines apportera tout le soutien nécessaire aux familles des victimes ».
Selon la compagnie aérienne, c’était le commandant de bord Yared Getachew qui effectuait le vol. Il cumulait plus de 8 000 heures de vol avec de très bonnes performances. Il était accompagné du premier officier Ahmed Nur Mohammod Nur, qui comptait 200 heures de vol.
L’avion B-737-800MAX qui s’est écrasé était rentré à Addis en provenance de Johannesburg le matin de l’accident. Un autre vol à destination de Nairobi avait été soumis à un premier contrôle de maintenance rigoureux le 4 février 2019.