Le ministre Charles Blé Goudé et le Cojep ont pris position contre l’arrestation de Adia Damana Pickass par la police du Ghana. Cette arrestation, selon les autorités ghanéennes, serait justifiée par le mandat d’arrêt international émis par la Côte d’Ivoire contre plusieurs leaders de l’opposition en exil sur leur sol.
Damana Pickass arrêté au Ghana, le COJEP de Charles Blé Goudé proteste
Dans l’après-midi d’hier lundi 25 mars, Adia Damana Pickass a été mis aux arrêts par la police ghanéenne qui dit exécuter un mandat d’arrête et une demande d’extradition des autorités de Côte d’Ivoire. Cette affaire est surprenante dans la mesure où le chef de l’État ivoirien, le Président Alassane Ouattara, pour apaiser le climat politique dans son pays, avait fait annuler toutes les procédures de ce type entamées contre les opposants en exil. Il demandait même à chaque Ivoirien de rentrer en Côte d’Ivoire pour participer à faire vivre la démocratie dans un esprit républicain.
Depuis cette décision qui a permis la sortie de prison de Simone Gbagbo et l’abandon de poursuites par l’État de Côte d’Ivoire contre 800 personnes, plusieurs exilés ont regagné le pays. Adia Damana Pickass lui est resté au Ghana où il a été appréhendé par Interpol dans le cadre de ce mandat d’arrêt toujours pendant des autorités de Côte d’Ivoire malgré l’ordonnance d’Amnistie du 6 aout passé du Président Ouattara.
Le COJEP, parti politique fondé par le ministre Charles Blé Goudé s’étonne de cette arrestation et espère que les autorités ivoiriennes qui avaient posé un acte fort avec l’abandon des poursuites contre les politiciens feront le nécessaire auprès des autorités ghanéennes.
Arrestation de Adia Damana Pickass, le communiqué du COJEP
Le COJEP a appris ce 25 Mars 2019, en milieu d’après-midi, l’arrestation de Monsieur DAMANA ADIA PICKASS, membre du Front Populaire ivoirien en exil au Ghana depuis la crise Postélectorale ivoirienne de 2011.
Selon les informations recueillies, la police ghanéenne dit avoir exécuté les anciens mandats émis par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la crise post électorale et qu’elle n’a pas reçu notification de l’annulation de ces mandats suite à l’ordonnance d’amnistie prise par le Président ivoirien de 06 août 2018 pour apaiser le climat social.
Le COJEP marque ici son étonnement et sa surprise face à cette arrestation qui prend donc le contrepied des mesures d’apaisement pourtant salutaires arrêtées par le Gouvernement ivoirien.
Le COJEP, suppose que cette situation est le résultat d’un déficit de Communication entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes.
Le COJEP rappelle le retour de nombreux exilés en Côte d’Ivoire, rassurés par ces mesures prises.
Le COJEP témoigne sa solidarité envers le camarade DAMANA PICKASS, à sa famille biologique ainsi qu’à sa famille politique le Front Polpulaire Ivoirien.
Le COJEP demande aux Autorités ivoiriennes de prendre les dispositions utiles pour informer les services de sécurité ghanéens afin que l’Ivoirien DAMANA ADIA PICKASS retrouve la liberté.
Le COJEP suit avec attention l’évolution de la situation.
Pour le COJEP
Mambo Abbe
Directeur de la Communication