Le nouveau bilan des attentats au Sri Lanka du dimanche dernier s’est alourdi ce mercredi à 359 morts selon la police locale, qui a interpellé 58 suspects au total. Cette attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique.
Le bilan des attentats au Sri Lanka s’alourdit à 359 morts
Le bilan des attentats du dimanche de Pâques au Sri Lanka continue se s’alourdir, passant à 359 morts et au moins 500 blessés, a informé la police sri-lankaise dans la matinée de ce mercredi 24 avril. Ces attaques terroristes, qui font partie des plus meurtrières depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-unis, ont été revendiquées par l’Organisation État Islamique (EI).
La police a en effet annoncé l’arrestation de 18 personnes dans la nuit de mardi à mercredi, en plus des 40 personnes interpellées depuis dimanche. « Nous avons mené des opérations dans trois lieux et arrêté 17 suspects. Un autre suspect a été interpellé dans un autre endroit. La police a arrêté et incarcéré au total 58 personnes depuis dimanche. » a indiqué le porte-parole de la Police Ruwan Gunasekera.
Selon le vice-ministre sri-lankais de la Défense, Ruwan Wijewardene, les attentats du dimanche ont été commis par neuf kamikazes, dont une femme » Huit assaillants ont été identifiés pour le moment, dont l’un d’eux avait étudié en Grande-Bretagne et en Australie. Le chef du groupe islamiste sri-lankais, responsable des attaques, s’est suicidé à l’hôtel Shangri-La de Colombo », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Premier ministre sri-lankais, Ranil Wickremesinghe a affirmé, ce mardi lors d’un entretien avec la presse, qu’il existe des liens entre les auteurs des attentats et certains pays étrangers. « Nous avons suivi cette affirmation, il y avait des soupçons sur des liens » avec l’Organisation Etat islamique » a-t-il poursuivi.
De son coté, le ministre du Secteur public, Lakshman Kiriella, a remis en cause certains responsables des services de renseignements sri-lankais qui, selon lui, ont délibérement caché des informations qui leur avaient été fournies sur un risque d’attentats, et de n’avoir rien fait pour les empêcher.
« Les informations étaient disponibles, mais les responsables des services de sécurité n’ont pas fait ce qu’il fallait », a-t-il accusé devant le Parlement, ce mardi, tout en révélant que les services de renseignements indiens avaient prévenu dès le 4 avril leurs homologues sri-lankais d’un risque d’attentats-suicides contre des églises, des hôtels et des responsables politiques.