Le débarquement récent du riz avarié en Côte d’Ivoire pourrait connaître une suite judiciaire dans les prochains jours selon le gouvernement ivoirien.
Les reponsabilités seront situées dans l’affaire du riz avarié en Côte d’Ivoire
L’affaire avait suffisament alimenté les débats dans le pays. Le débarquement du riz avarié d’origine birmane en Côte d’Ivoire n’a pas encore livré tous ses secrets même si sa destruction a été entamée. Alors que la première opération de destruction portant sur 70 tonnes a eu lieu le mardi 16 avril dernier, le gouvernement ivoirien poursuit les enquêtes sur l’affaire du riz avarié en Côte d’Ivoire. Aux dires du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, les éventuels responsables de l’entrée de ce riz avarié en Côte d’Ivoire seront prochainement punis. « S’il est avéré qu’effectivement il y a eu des erreurs commises dans la gestion de ce dossier, bien sûr des sanctions seront prises », a assuré le ministre lors la conférence de presse qui a sanctionné le rendez-vous hebdomadaire du gouvernement. Concernant les craintes formulées par les populations sur les possibles fuites de ce riz sur les marchés du pays, l’émissaire du gouvernement s’est voulu rassurant. A l’en croire, des dispositions sont prises et continueront de l’être afin d’éviter une propagation du riz avarié en Côte d’Ivoire. « Le gouvernement suit l’opération avec beaucoup d’attention. C’est ainsi qu’un point d’étape a été fait en conseil des ministres ce jour pour qu’il n y ait pas de problème spécifique relativement à la destruction de l’entièreté des 18.000 tonnes. Il n y aura aucune fuite de ce riz ailleurs. Nous suivons la démarche de façon minutieuse. Mais en tout état de cause nous tenons d’abord à rassurer les populations, aucune parcelle de ce riz ne se retrouvera sur le marché », a t-il promis à l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu dans la capitale politique du pays à Yamoussoukro.
Le bol de riz qui a fait déborder le vase
Déchargée à la mi-mars dernier au port d’Abidjan après avoir été rejetée par plusieurs capitales sous-régionales, la cargaison du riz avarié a été analysée par les structures étatiques en charge de la question. Cette affaire du riz avarié en Côte d’Ivoire survient près d’une décennie après celle du Probo koala qui avait déchargé en août 2016, 581 tonnes de déchets provenant du nettoyage du bateau. Une dizaine de morts et des dizaines de milliers d’intoxication en avaient résulté , selon des sources officielles.