Mamadou Koulibaly affûte ses armes pour la présidentielle de 2020. Le fondateur du LIDER (Liberté et démocratie pour la République, parti d’ opposition) qui lorgne le fauteuil présidentiel ne veut pas perdre de temps. Depuis un moment, il entame de vastes opérations d’ implantation de son parti à l’ extérieur de la Côte d’Ivoire.
Mamadou Koulibaly fait la cour à l’ Hexagone
Mamadou Koulibaly prépare activement la présidentielle de 2020. Candidat déclaré à cette prochaine élection, l’ ancien président de l’ Assemblée nationale veut se donner les moyens de succéder à Alassane Ouattara. MamKoul, comme l’ appellent ses partisans, s’ est lancé dans une dynamique d’ implantation de son parti politique dans l’ Hexagone.
Le samedi 20 avril 2019, les militants du LIDER de France ont eu une séance de travail. L’ objectif de cette rencontre de réfléchir sur l’ implantation du parti dans la région parisienne, mais également d’ établir un plan d’ actions futures. En clair, Mamadou Koulibaly n’ entend pas bâtir sa stratégie de conquête du pouvoir uniquement en Côte d’Ivoire.
Il y a peu, le transfuge du Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo, a reçu en audience des militants de son parti venus de la diaspora, des associations humanitaires, des sympathisants et des partis politiques, apprend-on auprès de LIDER. Les échanges ont porté sur la création de sept nouvelles cellules dont le rôle est de conduire Mamadou Koulibaly à la victoire dans les bureaux de vote de l’ Hexagone en 2020.
Oublier le souvenir de 2015
En 2015, Mamadou Koulibaly avait annoncé sa candidature à la présidentielle avant d’ officialiser son retrait le vendredi 9 octobre. Le scrutin était « délibérément saboté par ceux-là mêmes qui ont le devoir de l’organiser démocratiquement: CEI et gouvernement’’ avait justifié le professeur d’ économie qui dénonçait les conditions frauduleuses, non inclusives et opaques définies.
Un communiqué de sa formation politique appelait même les partis politiques ayant pris part à la marche du 28 septembre 2015 et au meeting du 7 octobre 2015 à boycotter le scrutin.
Pour 2020, le candidat du LIDER semble décidé à vivre une autre expérience politique. À cet effet, il a déployé une stratégie différente . L’ ex-ministre de l’Économie et des Finances est déjà sur-le-champ de bataille de la conquête des électeurs de l’ Hexagone. Des objectifs clairs ont été donnés à Prosper Leba et Fabrice Yapi, délégués régionaux à l’ implantation pour la France ainsi qu’ à Arhtur Boussou et Prudence Reyner, respectivement conseiller de la présidente de LIDER en charge de la diaspora et adjointe à l’ implantation de LIDER diaspora.