La coureuse kenyane, Maximila Imali, s’est prononcée sur le nouveau règlement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Celle-ci vise les athlètes féminines ayant un fort taux de testostérone.
Maximila Imali juge elle aussi « discriminatoires » les nouveaux textes de l’IAAF.
Le nouveau règlement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Après le rejet par le Tribunal arbitral du sport (TAS) du recours de la Sud-africaine Caster Semenya, l’Association mondiale des médecins (AMM) avait donné raison à la coureuse. Cette fois, c’est une autre athlète qui est montée au créneau. La Kenyane Maximila Imali s’est elle aussi insurgée contre la réforme de l’IIAF.
La coureuse de 23 ans estime que la nouvelle règle de l’IIAF sur l’hyperandrogénisme va « faire tomber les athlètes africains ». « Où est l’équité dans tout cela alors que d’autres disciplines sportives admettent des athlètes [hyperandrogéniques] comme nous ? », s’indigne Maximila Imali dans des propos rapportés par le journal kenyan The Daily Nation. Elle rejoint donc la Sud-africaine Caster Semenya, déboutée par le TAS au sujet des textes de l’IIAF.
Maximila Imali détient les records du 100 m et du 400 m dans son pays. Aux côtés de Margaret Nyairera, médaillée de bronze olympique aux 800 m, et Evangeline Makena, spécialiste du 400 m, elle fait partie des trois athlètes hyperandrogènes recensés au Kenya.
Selon les nouveaux textes de la fédération internationale, les athlètes féminines hyperandrogènes doivent prendre des médicaments pour diminuer leur taux de testostérone. Une aberration pour l’AMM qui recommande aux médecins de ne pas se plier à cette règle.