La société d’Elon Musk, qui a pour projet de connecter la planète entière à Internet grâce à une flotte de pas moins de 11 943 satellites, est parvenue après les deux satellites mis en orbite le jeudi 22 février 2018, à positionner 60 engins dans l’espace.
Des objectifs démesurés que SpaceX attend atteindre pour connecter la terre.
Les deux premiers satellites envoyés dans l’espace le 22 février 2018 donnaient le coup d’envoi d’un projet, baptisé depuis lors Starlink. Ces appareils qui avaient servi à mener des tests, notamment dans le but d’obtenir les autorisations nécessaires pour mener à terme les grands desseins de l’entreprise, ont atteint leurs objectifs. Il s’agissait tout d’abord de mettre en orbite un satellite militaire espagnol, baptisé « Paz ». Mais ce lancement était aussi l’occasion pour SpaceX de tenter de récupérer la coiffe de sa fusée Falcon 9 à l’aide d’un bateau équipé d’un énorme filet. Vu le prix d’une coiffe (environ 6 millions de dollars), ça se comprend. Mais ce n’est pas tout, car la fusée transportait également deux autres satellites, Microsat-2a et Microsat-2b, aussi surnommés Tintin A et B. Ils ont été les premiers d’une gigantesque flotte de 11 943 engins que la société souhaite placer en orbite basse autour de la Terre pour connecter la planète entière à Internet.
SpaceX réussit à mettre en orbite 60 satellites du projet Starlink
Lancement réussi il y’a quelques heures pour la fusée Falcon 9 de SpaceX qui a placé en orbite terrestre basse les 60 premiers satellites de la constellation Starlink, nom du projet lancé par Elon Musk pour fournir un accès Internet haut débit à travers le monde.
SpaceX est officiellement entré dans la course au haut débit par satellite, avec la mise en orbite de 60 satellites Starlink via une fusée Falcon 9 lancée depuis Cape Canaveral en Floride. La fusée, qui est revenue se poser sans encombre sur la barge Of Course I Still Love You stationnée dans l’océan Atlantique, avait déjà servie pour deux missions. Une belle réussite qui ne masque pas l’enjeu crucial que ce lancement représente pour le projet Starlink qui vise à fournir de l’Internet haut débit à des clients du monde entier. À terme, le service formera une constellation de 12.000 satellites qui couvriront toute la planète. Les 60 premiers de ces satellites ont été largués de la soute du Falcon 9 à 440 kilomètres au-dessus de la Terre. Dans les prochains jours, de petits propulseurs leur permettront d’atteindre une orbite de 550 kilomètres.
Les satellites ressemblent à des téléviseurs à écran plat. Étant donné qu’il n’y a pas de mécanisme de déploiement à bord de la fusée, les 60 engins se sont éloignés les unes des autres en dérivant. Chaque satellite pèse 226 kg et contient un panneau solaire, de minuscules propulseurs, un système de navigation qui permet à SpaceX de les trouver en orbite et des antennes à haut débit, afin qu’ils puissent relayer les signaux. Le choix d’un seul panneau solaire vise à minimiser les risques de défaillance potentiels. En orbite, le panneau se déploie comme un accordéon. Encore six lancements pour que Starlink soit opérationnel.