Le ministère ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable, par la voix de son représentant Koffi Jacques, a présenté ce jeudi 12 septembre 2019 à Cocody un projet de gestion écologique des déchets d’équipements électriques et électroniques et des pneus usagés en Côte d’Ivoire. Objectif principal: réduire de façon considérable les dangers liés à ces déchets et produis usagés.
Déchets électroniques: Le gouvernement ivoirien prend des dispositions pour la sauvegarde de l’environnement
Selon le coordinateur national dudit projet, Koffi Jacques, les produits d’équipements électriques et électroniques acheminés en Côte d’Ivoire depuis certains pays développés, peuvent parfois contenir des produits assez néfastes pour la sauvegarde d’un environnement sain. Il a affirmé que ce projet qui a déjà été adopté par le gouvernement ivoirien, aura pour mission de proposer une politique nationale en matière de gestion des déchets en Côte d’Ivoire, assurer le suivi et contribuer à la mise en œuvre des conventions de base qui portent sur les déchets dangereux et les mouvements transfrontiers de ces déchets.
‘’Aujourd’hui, ce n’est plus possible que les gens envoient des produits dangereux depuis les pays développés vers les pays en voie de développement pour la simple raison que nous n’avons pas d’infrastructures dans nos pays pour traiter ce genre de déchets. Par contre, l’inverse est possible. C’est-à-dire que si nous avons des produits dangereux içi, nous pouvons les acheminer dans les pays développés qui ont des infrastructures pour les traiter‘’, a révélé Kouassi Jacques. Ajoutant que ledit projet a également pour mission de sensibiliser, informer et éduquer la population sur les enjeux d’une gestion écologique rationnelle des déchets et aussi de mettre en place des filières de gestion de ces déchets dangereux.
Le représentant du ministre a par ailleurs annoncé que tous les appareils électroniques et électriques qui rentreront en Côte d’Ivoire, seront passés au peigne fin afin d’empêcher les produits dangereux de circuler sur le territoire ivoirien. Quant à Loukou Koffi jules, président de la Fédération des réseaux et associations de l’énergie et du développement durable (Fereadd) qui a organisé cette activité de ce jeudi, il a soutenu que son organisation est une plate-forme des Organisations de la Société Civile de défense de l’environnement et de promotion du développement durable.
Il a fait savoir que sa structure est fortement impliquée dans l’élaboration dudit projet depuis les premières phases des discussions avec les différents acteurs étatiques et privés. La Fereadd entend donc jouer un rôle décisif dans l’opérationnalisation des activités prévues en vue de soutenir la volonté de l’Etat d’assurer aux populations un cadre de vie plus sain, une meilleure protection de l’environnement et de favoriser également la création de milliers d’emplois.