La prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire est prévue pour le 31 octobre 2020. Au-delà de l’enjeu politique que revêt ce scrutin électoral, l’aspect économique ne doit pas être occulté. L’organisation d’un tel processus nécessite des moyens financiers colossaux. Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, a annoncé le jeudi 30 janvier 2020 que l’opération coûtera 75 milliards de francs CFA à l’Etat de Côte d’Ivoire.
Voici ce que va couter la présidentielle ivoirienne
Le successeur d’ Alassane Ouattara sera connu à l’issue de la présidentielle d’octobre 2020. L’actuel chef d’Etat ivoirien ne s’est pas encore prononcé sur son éventuelle candidature pour un 3e mandat. Si personne ne sait pour l’heure si le patron du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, sera candidat au prochain scrutin, on sait en revanche combien va coûter l’élection présidentielle. L’information a été livrée par Adama Coulibaly le jeudi 30 janvier 2020. Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances prenait part à Abidjan à la cérémonie de signature de trois sessions d’accord entre son pays et le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). C’est trois accords portent sur les plans de travail 2020 entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, un accord-cadre entre le programme et la Fondation Bénédicte Jeanine Kacou Diagou (BJKD), mais également un projet d’appui aux élections.
Selon APA, Adama Coulibaly a saisi l’opportunité pour dévoiler le montant qui sera alloué à l’organisation de la présidentielle. Ainsi, l’argentier ivoirien a-t-il révélé que l’Etat de Côte d’Ivoire décaissera la somme de 75 milliards de francs CFA en 2020 et 12,9 milliards francs CFA en 2021. Il a souligné que « ce projet mettra l’accent sur le développement des capacités, mais surtout sur la nécessité d’assurer un cycle électoral crédible, transparent, inclusif et sans violences lors des présidentielles et législatives à venir ». Notons que « le projet est prévu pour une durée de deux ans allant de janvier 2020 à décembre 2021 ».
Adama Coulibaly a aussi promis que « le gouvernement mettra tout en œuvre pour la bonne exécution de ce projet afin de garantir à la Côte d’Ivoire des élections libres, transparentes et apaisées ».