Les autorités ivoiriennes restent très préoccupées par le coup d’État militaire qui vient de balayer IBK à Bamako. Conformément à la décision de la CEDEAO, Abidjan a décidé de fermer ses frontières avec le Mali.
Depuis Abidjan, les autorités ivoiriennes prennent des décisions contre les putschistes maliens
La mutinerie qui a éclaté dans la garnison de Kati, le 18 août 2020, a finalement débouché sur l’éviction d’Ibrahim Boubacar Kéita du pouvoir au Mali. Cette situation intervient alors qu’Alassane Ouattara faisait partie de la délégation des chefs d’État de la CEDEAO dépêchés à Bamako, le 23 juillet dernier, pour trouver des solutions de sortie de crise. La situation malienne a malheureusement évolué jusqu’à entrainer la chute du locataire de Coulouba.
Aussi, les autorités d’Abidjan ont-elles décidé de prendre des mesures conservatoires, conformément à la décision de la CEDEAO, organisation sous-régionale dont le Mali et la Côte d’Ivoire sont membres. « En application de cette décision de l’organisation ouest-africaine, le Gouvernement ivoirien décide de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali, à compter de ce 18 août 2020, jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
Notons que la frontière terrestre entre la Côte d’Ivoire et le Mali est démeuré fermée depuis l’apparition des premiers cas de Covid-19. Celle aérienne a été ouverte, le 1er juillet dernier, pour être refermée ce 18 août 2020.