Alassane Ouattara a réuni plusieurs chefs d’État africains le lundi 14 décembre 2020 au Palais présidentiel à l’occasion de son investiture. Le président nouvellement élu de la République de Côte d’Ivoire a livré les grands axes de son 3e mandat. Dans son discours, il a notamment annoncé sa détermination à éradiquer la corruption de son pays et à) punir les corrupteurs.
Alassane Ouattara déclare la guerre à la corruption
Réélu avec le lourd score de 94,27 % au premier tour de l’élection présidentielle du samedi 31 octobre 2020, Alassane Ouattara a prêté serment le lundi 14 décembre 2020 au cours d’une cérémonie tenue au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau en présence de plusieurs chefs d’État africains. En effet, Patrice Talon (Bénin), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Denis SassouNguesso (Congo), Sahle-Work Zewde (Éthiopie), Nana Akufo-Addo (Ghana), par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, mais également Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau), George Weah (Liberia), Bah N’Daw (Mali), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), Issoufou Mahamadou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Faure Gnassingbé (Togo) n’ont pas voulu manquer la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara.
Une fois investi pour son 3e mandat, Alassane Ouattara a déclaré la guerre à la corruption. « La lutte contre la pauvreté revêt, en effet, un enjeu majeur parce que la corruption sape les fondements même de l’État de droit et de la démocratie. Elle altère la bonne foi indispensable au fonctionnement correct des institutions gouvernementales, politiques et économiques. La corruption entraine une mauvaise utilisation des fonds publics et elle fausse la concurrence en faisant obstacle au commerce et à l’investissement », a déclaré le président ivoirien dans son discours à la Nation.
Pour son 3e mandat, Alassane Ouattara a promis aux Ivoiriens que « la lutte contre la corruption sera renforcée et les cas de corruption sévèrement réprimés aussi bien dans l’administration que dans le secteur privé ».