Maurice Kakou Guikahué, surnommé « capitaine courage » par les militants du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), a été évacué d’urgence en France dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre 2020. L’état de santé du secrétaire exécutif en chef du plus vieux parti politique ivoirien s’est détérioré. Il faut noter qu’il était incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) depuis le 6 novembre 2020. Au moment où son plus fidèle compagnon séjourne à plusieurs milliers de kilomètres d’Abidjan, Henri Konan Konan Bédié, lui, est en difficulté.
Guikahué loin de Bédié, le PDCI en difficulté
Henri Konan Bédié pourrait célébrer la fête de la Noël sans son secrétaire exécutif en chef. En effet, Maurice Kakou Guikahué, détenu à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan depuis début novembre 2020, a quitté le territoire ivoirien dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre. Et pour cause, après avoir été transféré à l’Institut de cardiologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, à la suite d’un malaise survenu le 11 décembre.
Le professeur ivoirien de cardiologie a dû être évacué d’urgence en France, car son état de santé s’était détérioré. Maurice Kakou Guikahué, à l’instar d’autres figures de l’opposition, est poursuivi par les autorités pour atteinte à l’autorité de l’État à la suite de la création du CNT (Conseil national de transition) au lendemain de l’élection présidentielle.
Au moment où le « capitaine courage » est au pays d’ Emmanuel Macron pour subir un traitement médical, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire est secoué par un mouvement de contestation. Selon nos confrères de Le Nouveau Réveil, la section PDCI de Koumassi, une commune de la ville d’Abidjan, connait des mouvements. Notre source indique depuis que le député Emolo Claude a pris la tête de la délégation, des militants mécontents expriment leur colère. Ces partisans d’Henri Konan Bédié dénoncent la nomination effectuée par le président de leur parti politique.
On peut le dire, le PDCI n’a pas besoin actuellement de dissensions internes. Le « sphinx de Daoukro » a intérêt à peser de tout son poids pour apaiser la tension au sein de sa famille politique. À l’approche des élections législatives, le parti devra compter sur tous ses membres pour rafler des sièges au Parlement.