Des agents enrôleurs de l’ONECI, à travers des missives, avaient saisi certaines autorités ivoiriennes aux fins d’intervenir dans leur bras de fer avec leur hiérarchie. Dans un communiqué, dont Afrique-sur7 a reçu copie, la Direction générale de cette structure étatique est montée au créneau pour dire sa part de vérité et situer les responsabilités.
L’ONECI dit mettre tout en oeuvre pour répondre aux « doléances de ses ex-agents »
L’Office National de l’État Civil et de l’Identification (ONECI) a été secoué par quelques récriminations de 244 agents contractuels, qui, voyant leurs emplois menacés, ont adressé des courriers au Premier ministre Hamed Bakayoko, au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Diomandé Vagondo, ainsi qu’au Directeur général, Kafana Sitionni, afin d’obtenir une audience permettant aux autorités saisies, de mieux s’imprégner de leurs doléances et y apporter une solution durable.
Accusant leur direction de procéder à des recrutements par copinage, ces agents en colère ont ainsi interpellé les autorités ivoiriennes : « Face à une telle injustice, les agents que nous sommes sollicitent l’intervention des autorités compétentes afin de régler cette situation qui met déjà des pères et mères de famille outillés et qualifiés pour les opérations d’enrôlement et d’identification au chômage. »
La Direction générale incriminée a pour sa part produit un communiqué pour dépeindre la réalité des faits en précisant qu’il s’agit en réalité de « doléances d’agents en fin de contrat depuis le 31 octobre 2020, d’une part et de plaintes relatives à leur gestion administrative en tant qu’agent temporaire d’autre part ».« L’ONECI tient toutefois à rassurer l’opinion nationale qu’elle met tout en oeuvre pour apporter une réponse aux doléances et plaintes ainsi formulées par ces deux catégories d’ex-agents », peut-on lire dans ledit communiqué.
A noter que l’ONECI est la struture publique chargée d’établir la nouvelle Carte national d’identité pour les citoyens ivoiriens. La Direction a d’ailleurs précisé la procédure à suivre pour le retrait des CNI.
Nous y reviendrons.