Au Togo, les autorités annoncent l’apparition de la fièvre virale hémorragique Lassa. Par ailleurs, le ministre de la Santé assure que le gouvernement œuvre afin de protéger les populations.
Des cas de fièvre Lassa signalés au Togo
Selon une information du site Republic of Togo, des cas de fièvre de Lassa existent dans le pays. Cependant, le ministère togolais de la Santé tient à rassurer les populations. « Nos équipes sont à pied d’œuvre pour protéger la population », a déclaré Simon-Pierre, le responsable de surveillance épidémiologique.
Pour rappel, en janvier 2019, le gouvernement togolais avait confirmé la présence de la fièvre de Lassa dans le nord du Togo. Il s’agissait d’un ressortissant togolais revenu du Nigeria voisin. C’était dans le district de Doufelgou, une préfecture du pays. Les autorités togolaises avaient invité les populations à la vigilance.
La fièvre de Lassa, provoquée par un arenavirus nommé virus Lassa, a été découverte pour la première fois en 1969 à Lassa, au Nigeria. Selon l’OMS, environ 80% des personnes contaminées par le virus de Lassa n’ont pas de symptômes. Une infection sur 5 entraîne une atteinte sévère de plusieurs organes comme le foie. La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours. Quand la maladie devient symptomatique, le début des manifestations cliniques se manifeste généralement avec de la fièvre, une faiblesse généralisée et un mauvais état général. Les malades peuvent présenter des céphalées, une irritation de la gorge, des myalgies, des douleurs thoraciques, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une toux et des douleurs abdominales.
Le traitement antiviral à la ribavirine semble efficace s’il se traite au début de l’évolution clinique. Rien ne permet d’affirmer que ce médicament a une quelconque utilité en prophylaxie post-exposition.