Le général Apalo Touré est très remonté contre certains de ses éléments. En effet, des gendarmes ont osé battre une journaliste. Les faits ont eu lieu le dimanche 9 mai 2021 dans la commune d’Adjamé.
Journaliste battue, Apalo Touré promet des sanctions
C’est à travers une alerte diffusée dans une plateforme de journalistes que Diane Kablakan, journaliste à Ovajabmedia, donne l’information. La voix de la consœur est couverte de sanglots. Elle a également publié des photos d’elle avec des traces de bastonnades sur le corps.
La femme de média explique qu’elle se trouvait à Adjamé quand elle a aperçu une foule de gendarmes. Son instinct de journaliste l’amène à vouloir comprendre la présence d’un tel nombre des éléments du général Apalo Touré en ce lieu.
« J’étais arrêtée tranquillement, je n’ai rien fait. Dès qu’il m’ont vue, ils m’ont tiré. Ils ont commencé à me chicoter », a témoigné la journaliste en pleurs. Diane Kablakan a aussi souligné que ces individus ont scandé : « Tu es trop jolie ! Viens ici ! ».
Informé de la situation, Joël Nianzou, le président de la Plateforme numérique de Côte d’Ivoire (PNCI), a exprimé son indignation devant un tel acte avant de saisir les autorités compétentes. Il s’est aussitôt rendu sur les lieux. » Battre une journaliste… Ça ne restera pas impuni », a-t-il prévenu.
« Le Gl Apalo nous a rejoints. Aux côtés de Diane, il a annoncé une enquête suivie de sanctions des coupables. Il s’agit des élèves gendarmes sortis ce jour après 3 mois formation. Le Gl a annulé leur congé et a demandé leur retour à l’école de gendarmerie pour la suite des enquêtes », a annoncé le premier responsable de la PNCI.
Cet acte posé par les hommes du général Apalo Touré a provoqué l’indignation des hommes et femmes de média qui ont souhaité que les auteurs soient retrouvés et punis