Le député Michel Gbagbo a appelé, samedi 15 mai 2021, à la « libération immédiate et sans conditions » des prisonniers liés aux différentes crises politiques qu’a connues la Côte d’Ivoire.
Prisonniers politiques: Michel Gbagbo plaide les cas de Dogbo Blé, Justin Koua, N’dri Narcisse et autres
C’est l’une des principales revendications de l’opposition ivoirienne depuis l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara: la libération des prisonniers politiques et militaires.
Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, ex-chef de l’ Etat, en attente d’une autorisation des autorités ivoiriennes pour rentrer en Côte d’Ivoire, est revenu sur le sujet.
Dans une déclaration publiée, samedi 15 mai 2021, le député fraîchement élu de la commune de Yopougon, a appelé le président Alassane Ouattara à se pencher sur les sorts du général Dogbo Blé, du Colonel Jean-Noël Abehi, de Justin Koua et Narcisse N’Dri, directeur de cabinet du président Henri Konan Bédié.
» Nous réitérons un énième appel au gouvernement en faveur de la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers liés aux différentes crises politiques que notre pays a connues depuis 2011″, a déclaré Michel Gbagbo.
Il a par ailleurs salué les libérations de l’activiste de la société civile, Edith Pulchérie Gbalet, et de plusieurs militants et acteurs politiques de l’opposition, interpellés lors des violences qui ont émaillé la présidentielle controversée d’octobre 2020.
Le fils de Laurent Gbagbo rappelle au passage que ces libérations sont le fruit du dialogue politique entamé depuis décembre 2020, avec le gouvernement du regretté premier ministre Hamed Bakayoko et poursuivi par le gouvernement du Premier ministre Patrick Achi.
» Tout en reconnaissant que ces libérations sont le signe de la volonté des autorités ivoiriennes d’apaiser et de décrisper le climat politique de notre pays, nous voudrions les inciter à continuer dans ce sens en poursuivant le dialogue avec toute la classe politique afin de favoriser la réconciliation », a-t-il plaidé.
Pour le Secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), chargé de l’Administration Pénitentiaire et des Prisonniers, » la Côte d’Ivoire qui se veut être un État de Droit, doit véritablement s’engager sur la voie de la Démocratie et du respect du Droit et des Libertés, afin de pouvoir construire une nation prospère et vraiment réconciliée avec tous ses fils et filles ».