Aux Etats-Unis, le Sénat américain a rejeté vendredi la création d’une commission d’enquête sur l’assaut du Capitole le 6 janvier.
Capitole: Douche froide du projet de création d’une commission d’enquête
Les républicains s’opposent à une commission d’enquête bipartisane et indépendante sur l’assaut du Capitole mené par des partisans de Donald Trump.
Alors que 60 voix en faveur étaient nécessaires, seuls 54 sénateurs ont voté pour, dont 6 républicains, et 35 contre. Le projet de loi qui a échoué est présenté comme une véritable démonstration des républicains de leur allégeance à Donald Trump.
Les sénateurs du Grand Old Party (GOP) ont rejeté vendredi la tenue d’une commission indépendante et bipartisane chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole par plusieurs centaines de soutiens de Donald Trump.
Le projet de loi avait été adopté par la chambre basse du congrès le 19 mai. Il devait être également approuvé par la chambre haute avant d’être envoyé au président Joe Biden pour promulgation.
Des centaines de manifestants pro-Trump avaient pris d’assaut le Capitole américain le 6 janvier alors que les deux chambres du Congrès étaient réunies pour certifier les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2020. Le scrutin mettait aux prises le président sortant, le républicain Donald Trump, et son challenger démocrate, l’ancien vice-président Joe Biden.
Deux autres candidats moins influents étaient aussi en lice, notamment pour le compte des partis libertarien et vert.
Une foule de manifestants pro-Trump, galvanisée par le président sortant refusant la défaite, ont pénétré dans le Capitole, symbole du pouvoir législatif américain.
Cet événement unique dans l’histoire des transitions du pouvoir présidentiel aux États-Unis, a causé la mort d’au moins deux personnes dont un policier. Au moins 22 autres ont été blessé. Un tournant dans le rapport de force politique aux États-Unis. Le chef de la police du Capitole a démissionné le 8 janvier sous le feu des critiques et de nombreuses voix du côté démocrates se sont élevées pour dénoncer la différence de traitement sécuritaire entre cet événement et celui des manifestations anti-racistes « Black Lives Matter » de cet été.