Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans du malien Iyad Ag Ghali, a qualifié d’effroyable le massacre de 160 civils, survenu le week-end dernier à Solhan dans le nord-est du Burkina Faso.
Massacre de Solhan (Nord du Burkina Faso) : Le GSIM nie son implication et dénonce des actes odieux
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), un groupe djihadiste opérant dans le nord du Mali et du Burkina Faso, a nié son implication dans le massacre survenu, samedi 5 juin dernier à Solhan, dans le nord du Burkina Faso.
Au moins cent soixante civils avaient été tués à la suite d’une incursion de groupes armés jihadistes très actifs dans la région. Une tragédie que condamne avec la dernière énergie, l’organisation, prétextant que la pratique de ces actes odieux, ne fait pas partie de la méthodologie des musulmans dans le jihad.
« Les médias ont rapporté ces derniers jours les nouvelles de l’effroyable massacre qui a fait plus de 130 victimes dans le pays du Burkina Faso, l’organisation Jama’at Nusrat al-Islam Wal Muslimeen a annoncé son abvolvabilité totale du massacre et nie pleinement son implication dans celle-ci, et il nie ces actes odieux qui ne faisaient pas partie de la méthodologie des musulmans dans le jihad « , déclare le GSIM, dans une dépêche relayée par le site burkinabè Wakat Séra.
» Nous prions Allah, l’exalté d’avoir pitié des musulmans décédés et de panser leurs blessures et d’accorder à leurs familles patience et consolation et de nous inspirer et de nous guider sur la vérité avec sa permission, Glorieux et exalté soit-il, et que les prières et que la paix soit sur Muhammad et sur sa famille et sur ses compagnons », prie le GSIM pour le repos de l’âme des musulmans victimes du drame survenu le week-end dernier.
Le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Dabiré, s’est rendu lundi à Sebba où il a rencontré des rescapés et des proches des victimes des attaques jihadistes meurtrières du samedi dernier. Il a, à l’occasion, promis que cette incursion meurtrière ne restera pas impunie. Le Burkina Faso, faut-il le rappeler, fait face depuis quelques années, à de récurrentes attaques terroristes dans la région nord du pays.