Guillaume Soro vient de remporter une bataille juridique contre l’Institut de veille et d’études des relations internationales et stratégiques (IVERIS). Dans un arrêt rendu le jeudi 27 mai 2021, la Cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation pénale de Mme Leslie Varenne, du chef de diffamation envers l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Fin du feuilleton judiciaire entre Guillaume Soro et IVERIS ?
Le 19 janvier 2016, Mme Leslie Varenne, directrice de l’Institut de veille et d’études des relations internationales et stratégiques (IVERIS), a publié un article portant sur Guillaume Soro, avec pour titre « Ouagadougou : qui sont les véritables commanditaires ? ».
L’ancienne journaliste n’avait pas hésité à accuser le fondateur de Générations et peuples solidaires (GPS) d’être impliqué dans les attentats terroristes qui ont frappé le Burkina Faso le 15 janvier 2016.
Guillaume Soro avait porté l’affaire devant la justice française. Le Tribunal de Grande Instance de Paris s’était prononcé en faveur du leader des soroistes. Leslie Varenne avait interjeté appel.
« La Cour d’appel de Paris, par un arrêt rendu le jeudi 27 mai 2021, a confirmé la condamnation pénale de Mme Leslie Varenne, du chef de diffamation publique envers un particulier et l’a condamnée à verser à Monsieur M. Soro Kigbafori Guillaume, à l’origine de cette procédure et représenté par Maîtres Patrick Klugman et Ivan Terel, la somme de 2.000 euros aux titres des dommages et intérêts et des frais de procédure », a-t-on appris dans un communiqué.
Selon une note de Touré Moussa, le directeur de communication de l’ex-chef rebelle, « en confirmant le caractère diffamatoire de cet article et en relevant l’absence de prudence et le défaut d’enquête sérieuse de Madame Leslie Varenne, cette décision rétablit Monsieur Soro dans son honneur ». Toutefois, « Monsieur Soro déclare renoncer aux dommages et intérêts que Mme Varenne a été condamnée à lui verser », a-t-il ajouté.
Satisfait de l’issue judiciaire de cette affaire, Touré Moussa demeure convaincu que « la conclusion de cette procédure judiciaire vient démontrer, une fois de plus, que M. Soro Kigbafori Guillaume n’a aucun lien avec des mouvements extrémistes violents » et ne participe à aucune opération de déstabilisation, n’a recruté aucun combattant et ne se situe pas dans une logique de subversion ».
Pour sa part, Guillaume Soro a déclaré que « quand la Justice n’est pas sous influence politique, elle donne au droit ses lettres de noblesse ». « Hélas en CI les juges prennent encore les instructions et reçoivent les verdicts du chef de l’Etat lui-même », a-t-il déploré.