Le plan d’action du Gouvernement de la transition au Mali nécessite la mirobolante somme de 2050 milliards de FCFA. Telle est le projet du Premier ministre Choguel Maïga contenu dans la feuille de route qu’il a transmise au Conseil National de Transition (CNT).
Au coeur du « vaste et ambitieux », mais onéreux programme du PM Choguel Maïga
Vendredi 30 juillet 2021, Choguel Maïga a présenté le plan d’action gouvernementale au Conseil national de transition, une sorte d’Assemblée législative pour la période de la transition malienne. Cette feuille de route du Premier ministre devra à la censure de ladite Assemblée avant validation. Débats qui se sont ouverts, ce lundi 2 août.
Force est toutefois de constater que ce programme jugé « vaste et ambitieux » du chef du gouvernement comporte de nombreux points, dont la clarification permettra de situer le peuple malien sur les mesures à prendre en vue de conduire à bien la transition. Il s’agit notamment du chronogramme de mise en oeuvre desdites mesures, ainsi que l’installation de l’organe unique de gestion des élections.
De même, précise RFI, « Assises (nationales) de la refondation, négociation d’un pacte social avec les syndicats, retour des réfugiés et déplacés, réinstallation des services sociaux de base dans le centre et dans le Nord », voici autant d’objectifs de court terme et de long terme que propose le gouvernement Maïga.
En attendant de recevoir le quitus du Conseil national de transition (CNT) pour l’adoption du plan d’action gouvernemental, Choguel Maïga s’est engagé à « tenir compte des délais temporels de la transition ». Toutefois, des précisions sur les dates des différentes élections de sortie de crise pour un retour à l’ordre constitutionnel au Mali demeurent l’exigence de nombreux acteurs politiques et observateurs de la scène politique malienne.
Notons par ailleurs que le budget global pour le plan d’action du gouvernement de transition s’élève à 2050 milliards de francs CFA. Budget que devra également défendre le Premier ministre Choguel Maïga pour se donner les moyens de sa politique.