Nathalie Yamb a haussé le ton contre les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) au lendemain du coup d’État survenu en Guinée.
Nathalie Yamb : « Quand les populations africaines manifestent… »
L’actualité politique qui prévaut actuellement en Guinée cristallise l’attention. Alpha Condé a perdu le pouvoir, renversé par la junte militaire conduite par le colonel Mamady Doumbouya le dimanche 5 septembre 2021. Le nouvel homme a arrêté le président déchu dont les clichés photo en tenue peu honorable pour son rang ont tourné sur les réseaux sociaux.
Devant la chute d’Alpha Condé, tout laisse croire que Nathalie Yamb n’a pas apprécié la sortie de la CEDEAO, de l’ONU, de l’UA et de la CEMAC. En effet, dans une publication sur sa page Facebook officielle, la « dame de Sochi a vivement critiqué ces organisations. « Quand les populations africaines manifestent pour leurs droits, ils appellent au calme. Quand leurs copains dictateurs violent la loi, font des coups d’État constitutionnels et répriment le peuple, ils se taisent. Mais dès qu’il y a des coups d’État militaires, ils s’empressent de condamner. Y a-t-il plus méprisables que l’ONU, l’UE et leurs toutous de l’UA, la CEDEAO, la CEMAC ? », a cherché à savoir cette proche collaboratrice de Mamadou Koulibaly, le fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République).
Il faut rappeler que dans une déclaration, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat ont condamné » toute prise de pouvoir par la force en Guinée. Ils ont également demandé la libération immédiate du président Alpha Condé.
Antonio Guterres, le patron de l’ONU, a condamné avec fermeté le coup d’État perpétré en Guinée. Il s’est insurgé contre « toute prise de pouvoir » dans ce pays « par la force du fusil ».