L’information est livrée par le CNDH (Conseil national des droits de l’homme). Y.K.A, enseignant de profession, qui s’est rendu coupable de viol sur sa nièce de 17 ans, est actuellement aux mains de la justice. L’indélicat, recherché par les services de la gendarmerie, s’est lui-même rendu aux gendarmes.
Le CNDH met fin à la fuite d’un violeur
Les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi 31 juillet au dimanche 1er août 2021 dans une localité situe dans le centre de la Côte d’Ivoire. Y.K.A, un enseignant, a jeté son dévolu sur la nommée B.A.N.I en vue de satisfaire son appétit sexuel. Ce jour-là, la jeune fille qui exerce en tant qu’apprentie coiffeuse rentre à la maison après une rude journée. Elle retrouve le domicile familial afin de bien se reposer pour être d’aplomb le lendemain matin.
Malheureusement, comme le confirme le CNDH (Conseil national des droits de l’homme), le sommeil de la demoiselle de 17 ans sera perturbé par un douloureux évènement. En effet, l’enseignant, qui est en réalité l’oncle de la coiffeuse, nourrissait des projets indécents à l’encontre de la jeune fille. Notre source indique que l’homme revenu d’une cérémonie funèbre a voulu se consoler dans les bras d’une femme. Il n’a rien trouvé de mieux que d’abuser sexuellement de sa nièce.
Sans scrupule, Y.K.A a violé la pauvre fille. Les cris de la victime de l’enseignant-violeur ont alerté la petite soeur qui occupait la même chambre que la coiffeuse. Apeurée et affolée, cette dernière a alerté leur frère ainé. Le violeur a été démasqué et la famille a été informée de son acte ignoble. « L’oncle profite de cet arrangement familial pour disparaître quelque jour après, laissant la victime souffrant de douleurs pelviennes et sans moyens financiers pour se rendre à l’hôpital. Ce n’est que le 12 août que la mère arrive à l’accompagner à l’Hôpital Général de la circonscription. Elle sera par la suite prise en charge et référée au centre social et au CNDH pour l’assistance à la prise en charge judiciaire », peut-on lire sur le site officiel du Conseil national des droits de l’homme.
Le CNDH a décidé de prendre les choses en main en se lançant aux trousses de l’oncle-violeur. Sur recommandation de la commission régionale des droits de l’homme du Bélier, une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie. La CRDH de la région du Bélier a informé le procureur de la République à Bouaké afin que le violeur soit retrouvé.
« Après plusieurs échanges téléphoniques entre le président de la CRDH Bélier et l’Inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP) avec le chef de village et le conseiller pédagogique de l’Inspection de Yamoussoukro, le présumé auteur s’est rendu de lui-même le 18 août 2021, à la gendarmerie. Il a été déféré le 20 août au parquet de Bouaké pour la suite de la procédure judiciaire », rapporte le CNDH.