Du 17 mars au 28 mai, l’art contemporain ivoirien est à l’honneur à la galerie 193 avec une sélection de huit artistes ivoiriens pour une exposition haute en couleurs intitulée « Babi est doux». Le tout sous la curation bienveillante de Roger Niyigena Karer & Mary-lou Ngwe.
Babi, c’est le petit nom d’Abidjan, la capitale économique de le Côte d’Ivoire, que les connaisseurs surnomment « la ville douce ».
Véritable rencontre poétique et humaine, cette exposition est représentative de la vie abidjanaise ; une vie urbaine, pleine de beauté, emprunte de connexions humaines et entourée d’une nature à préserver.
A travers cette exposition dans la scène ivoirienne, le spectateur est entrainé vers un voyage introspectif au cœur de l’unité humaine.
La vie urbaine dans l’art contemporain ivoirien
Via une incursion dans l’intimité de la ville, une visite cernée par les modules d’une petite cité, où la vie, aussi difficile soit elle, reste chaleureuse et colorée, on découvre le bidonville et l’ambiance créés par Peintre Obou, fier ambassadeur de la culture Dan.
L’art contemporain ivoirien révèle la beauté de la nature
En déambulant dans la forêt de meubles de Jean Servais Somian, dans un parcours presque spirituel, on découvre des fragments de vie en refuge, portés par la brise poétique d’Ana Zulma et la magie de la ville de Grand Bassam (dont l’artiste est originaire) dans la douce étreinte des souvenirs de la photographe Ly Lagazelle.
L’humain en connexion dans l’art contemporain ivoirien
A travers les œuvres pleines de sagesse de Pascal Konan, le regard s’envole à la rencontre de ces vies qui animent la belle Babi. L’artiste souligne ainsi son interrogation face à l’inaction paradoxale d’une humanité en effervescence constante.
La pédagogie, la complexité et l’importance des liens viennent dans cette exposition comme une vibration, danser sur les lignes colorées de Cédric Tchinan.
Une recherche qui fait écho à celle de Ezan Franck, dont l’univers fascinant est une recherche sur la valeur du « Moi ». Un dialogue envoûtant entre ces deux frères jumeaux, à la fois similaire, est différent aussi bien dans leur art que dans leur physique.
L’art contemporain ivoirien pour la sauvegarde de la nature
Enfin, le visiteur connecte avec Aristide Kouame pour apprécier l’union des couleurs et du discours au sein de la matière (recyclée). Une recherche qui vise à interpeller mais surtout à unir.
Tout on long de cette exposition, l’esprit se laisse envoûter par un voyage tant visuel que méditatif et il faut le concèder, sans aucun doute, oui, « Babi est doux » !
Où et quand ?
BABI EST DOUX
du 17 Mars – 28 Mai 24 rue Béranger, 75003 Paris, France
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h