Au moment où se tient la COP27 en Égypte, Greta Thunberg entend s'éclipser pour mieux donner de la place "aux gens qui sont le plus touchés par la crise climatique". Elle s'est confiée à l'agence suédoise TT.
Greta Thunberg veut passer le flambeau
Dans une interview accordée à l'agence suédoise TT, Greta Thunberg a indiqué qu'il est temps d' "écouter les témoignages et les expériences des gens qui sont le plus touchés par la crise climatique". Pour la militante suédoise de 19 ans, "c’est le moment de passer le mégaphone à ceux qui ont vraiment des histoires à raconter". "Nous avons besoin de nouvelles perspectives", a-t-elle ajouté.
Greta Thunberg estime qu'au regard des conséquences du changement climatique sur de nombreuses personnes à travers le monde, il est opportun de "passer le mégaphone". "Donc ça devient d’autant plus hypocrite quand les gens en Suède par exemple disent que nous allons pouvoir nous adapter et que nous ne devrions pas avoir peur de ce qu’il peut advenir dans le futur", s'est exprimée l'écologiste.
Il faut rappeler que la jeune Suédoise a décidé de ne pas prendre part à la COP27. "Je ne vais pas à la COP27 pour beaucoup de raisons", a dit la militante engagée contre le réchauffement climatique. Déjà sur Twitter, elle avait soutenu "les prisonniers de conscience en Égypte". Greta Thunberg a aussi mentionné que pour la 27e conférence de l'ONU sur le climat, "l'espace pour la société civile cette année est extrêmement limité".
À l'en croire, les COPs "ne sont pas vraiment destinées à changer le système", mais plutôt à encourager des progrès graduels dans la lutte contre le changement climatique, car étant "surtout utilisées comme une opportunité pour les dirigeants et les gens au pouvoir pour obtenir de l'attention, pour toutes sortes de “greenwashing”» ou opérations de communications pour prétendre agir contre la crise climatique quand ce n'est pas le cas".
