Au Cameroun, lors d’une rencontre avec les autorités gouvernementales et de la société civile, Florence Raes, la directrice régionale par intérim d’ONU-Femmes, a appelé à la protection des femmes qui subissent des violences sexuelles dans la crise anglophone.
Cameroun-Crise anglophone : Les recommandations de l’ONU-Femmes
Florence Raes a tenu un discours francs devant les autorités gouvernementales et celles de la société civile.
« Les violences sexuelles malheureusement ont toujours fait et font dans de nombreux pays du continent davantage partie de l’arsenal de guerre très cruel utilisé, en tant que viol comme arme de guerre. Donc, effectivement, il y a la question de la prévention qui est très difficile dans des contextes vulnérables, et puis il y a la question de l’accès à la justice », a dit la directrice régionale par intérim d’ONU-Femmes dans une interview accordée à DW.
Pour elle, ces actes de violence ne doivent pas rester impunis. Cependant, elle a reconnu « qu’en période de conflit, les institutions ont davantage de difficultés à être présentes sur le terrain ».
« Ceci est l’une des stratégies sur lesquelles nous travaillons à travers la stratégie genre et sur laquelle nous allons continuer à collaborer afin que la démobilisation, la démilitarisation, la déradicalisation, aillent de pair avec une réintégration pas uniquement au niveau civique, politique ou social, mais surtout au niveau économique », s’est exprimée Florence Raes.