
L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo (RDC) a été lancée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il y a peu. Selon RFI, les opérations ont été marquées par plusieurs incidents en province et dans la capitale. Une semaine après, la commission électorale se prononce.
RDC : La CENI au centre de polémiques
La CENI se dit consciente de la situation et rappelle que faute de moyens, elle a dû recourir aux imprimantes thermiques pour réduire les coûts. En dépit de son état et de son apparence, la carte électorale est la plus sécurisée de toutes celles jusque-là produites par la CENI, a assuré Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante.
Par ailleurs, la CENI reconnaît des problèmes administratifs, techniques et sécuritaires à certains endroits. Elle dit répondre progressivement à ces défis qui, d’après elle, se stabilisent.
Certaines zones n’ont même pas encore commencé les opérations. C’est le cas de Wamba, dans la province du Kwilu. La CENI tente de rassurer et affirme que les matériels sont en train d’être acheminés.
Malgré cette situation, le président de la centrale électorale compte toujours clôturer les opérations dans la partie ouest du pays avant le 25 janvier, soit dans un délai initial de 30 jours. Il confirme, cependant, que les jours perdus seront récupérés dans des centres d’inscription qui ont connu du retard. Rappelons que l'élection présidentielle est fixée au 20 décembre 2023.
Parmi les reproches qui sont également faits à la CENI, il y a la qualité de la photo sur les cartes d’électeurs. Depuis 2005, ce document fait office de pièce d’identité. Contrairement aux processus précédents, celles de cette année sont non seulement en noir et blanc, mais elle a également perdu en qualité.
Mariam Ouattara : afrique-sur7.ci