Désormais, pour la demande de Visa pour les États-Unis, le demandeur devra obligatoirement mentionner le nom de son ou ses comptes et ses identifiants sur les réseaux sociaux .
Les demandeurs de visa sous surveillance
Les Usa ont pris de nouvelles mesures pour les personnes qui désirent avoir le visa. Il s’agit de la mention obligatoire de ses identifiants sur les réseaux sociaux. Lors de la demande en ligne de visa pour les États-Unis, il faudra obligatoirement se soumettre à cette mesure. Une décision très critiquée par certaines associations de defense des droits de l’Homme.
Pour renforcer la sécurité du territoire américain, de nouvelles mesures concernant les demandes de visa avaient été annoncées. La plus significative est la mention de ses identifiants sur les resaux sociaux. Annoncée en mars dernier, cette nouvelle réglementation obligatoire, est entrée en vigeur en juin 2019. Pour l’administration américaine, ces mesures ont pour but de deceler les candidats potentiellement dangereux, et cela passe par la surveillance très étroite de l’activite des demandeurs sur les reseaux.
Atteinte aux libertés humaines
Peu importe le pays d’origine du demandeur, il faudra se conformer à cette decision. Plus d’anonymat virtuel. L’activité sur les réseaux des candidats, lors des cinq dernières années, ainsi que les identifiants utilisés pour chacun d’entre eux seront passés au peigne fin. Les réseaux populaires sont notamment concernés, comme Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, LinkedIn, Reddit, Tumblr , Flickr…
La liste contient également les deux réseaux chinois Sina Weibo et Tencent Weibo, ainsi que le russe Vkontakte, rapporte france 24. Les candidats devront également fournir tous leurs numéros de téléphone et adresses électroniques utilisés au cours des cinq dernières années, et répondre à des questions concernant leurs derniers voyages internationaux, leurs éventuelles expulsions d’un pays étranger et, le cas échéant, identifier des membres de leurs familles impliqués dans des activités terroristes.
Cette décision ne rencontre pas l’assentiment des associations de defense des libertés humaines qui y voient une atteinte à la liberté d’expression. Selon France 24, c’est pendant le mandat d’Obama que les États-Unis avaient commencé à envisager de surveiller de plus près le comportement des demandeurs de visas sur les réseaux sociaux. Précisément après la fusillade de San Bernardino, perpétrée le 2 décembre 2015 en Californie, qui a fait 14 victimes et plus de 20 blessées.