Le dialogue politique entamé le lundi dernier, avant d’être suspendu, reprend ce vendredi dans l’après midi. À l’issue de la première journée des discussions, des retombées notables avaient été observées. La séance d’aujoud’hui, tout comme la prémière, se tiendra à Lomé pour donner suite à la précédente.
Le dialogue politique reprend ce vendredi au Togo
Les acteurs politiques togolais se rencontre à nouveau l’après-midi de ce vendredi sous la houlette du président ghanéen Nana Akufo-Addo. La première journée de ce diialogue politique a favorisé la libération d’une quarantaine de détenus politiques de l’opposition. D’autres dossiers sont par ailleurs à l’étude pour d’éventuelles libérations.
Une raison de croire que le médiateur ghanéen est d’ores et déjà en train d’obtenir des avancées significatives. Eu égard à son impartialité, le président Akufo-Addo indique qu’il travaille dans l’unique intérêt du peuple togolais et d’un retour définitif de la paix : « Je ne suis pas Togolais, et donc, je ne peux pas prendre position dans cette affaire. Je peux seulement assister, apporter mon effort dans la recherche d’une solution durable pour votre pays », avait-il indiqué d’entrée.
Tous les regards sont donc rivés vers Lomé pour voir si pouvoir et opposition parviendront à trouver un accord afin de permettre au Togo de renouer avec la stabilité. D’autant plus que d’une part, l’opposition appelle au retour à la Constitution de 1992 qui prévoyait une limitation du nombre de mandats. Ces opposants évoquent également la succession de Faure Gnassingbé, dont la famille gouverne le pays depuis près de 50 ans. D’autre part, le président togolais entend achever son mandat en toute quiétude, la prochaine présidentielle étant prévue pour 2020.
Parviendront-ils seulement à s’entendre ? Le chef de l’Etat ghanéen qui conduit la médiation ne veut émettre aucun doute à ce sujet.