La Côte d’Ivoire célèbre ce mercredi 7 août, le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance. C’est l’occasion saisie par Guillaume Soro pour dénoncer le blocage du processus de décrispation.
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro dénonce l’obstruction à la reconciliation nationale
Ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, exilé depuis son retour avorté en décembre 2019 à Abidjan, vit désormais à Niamey. C’est depuis la capitale de cet Etat du Sahel que le leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’est adressé à ses compatriotes à l’occasion du 64e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance.
Pour celui qui fut député de Ferkéssedougou, le processus de réconciliation entre ivoiriens a du plomb dans l’aile. Il estime que les « canaux de discussion sont obstrués et la montée des tensions verbales préfigure de confrontations à venir plus graves ».
« Le paysage politique de notre pays est marqué par un blocage total. Le processus de décrispation entre le pouvoir et l’opposition est au point mort, laissant place à des confrontations verbales incessantes et à des dérives inquiétantes », a écrit l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Présidentielle 2025 en vue
Candidat déclaré à la présidentielle de 2025, Guillaume Soro met en garde contre les manœuvres ne garantissant pas un scrutin libre, apaisé et démocratique. « L’incertitude quant à l’échéance électorale de 2025, notamment sur la question de savoir si le président actuel se représentera, alimente des tensions inutiles. La Commission Électorale Indépendante (CEI) est mise sous coupe réglée, avec des opérations de révision des listes électorales en violation des dispositions législatives », a-t-il écrit.