Des affrontements ont opposé l’armée de Guinée équatoriale à des mercenaires dans la forêt près de ses frontières avec le Gabon et le Cameroun faisant un mort, quelques heures après l’annonce des autorités équato-guinéennes,le mercredi 03 janvier d’une tentative de coup d’Etat avortée le 24 décembre,
Mercenaires et militaires équato-guinéens s’affrontent, bilan un mort
C’est la télévision nationale équato-guinéenne qui a fait l’annonce mercredi soir, d’un affrontement qui a opposé l’armée régulière à des mercenaires dans une forêt vers les frontières avec le Gabon et le Cameroun coûtant la vie à un mercenaire. Ce communiqué sur ces combats n’a pas donné de précision sur le nombre des assaillants.
Quelques heures avant cet affrontement le ministre de la Sécurité, Nicolas Obama Nchama a annoncé dans un communiqué lu à la radio gouvernementale de l’échec d’une tentative de coup d’Etat qui était prévue le 24 décembre et projetée par des mercenaires Tchadiens, Soudanais et Centrafricains contre le président Théodore Nguema Obiang qui se trouvait dans son palais à Koeté Mongomo pour les fêtes de fin d’année.
De son côté le président Nguema Obiang avait dénoncé, le 30 décembre lors de la cérémonie des vœux à lui adresser, un coup d’Etat en préparation contre lui.
Trois jours avant cette révélation de M.Nguema Obiang, 31 mercenaires avaient été interpellés dans la région sud du Cameroun avec un impressionnant arsenal de guerre en partance pour la Guinée équatoriale. A la suite de cette interpellation, elle avait fermé ses frontières avec le Cameroun et le Gabon.
Outre cela, le ministre Obama Nchama avait fait cas dans son communiqué d’un rapprochement de certains partis politiques avec les mercenaires soutenus par des puissances étrangères. De son côté, Gabriel Nse Oiang, le leader du parti d’opposition Citoyens pour l’innovation (CI) a balayé du revers de la main ces allégations des autorités équato-guinéennes, indiquant ne pas se reconnaitre dans cette affaire de destabilisation.