La Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL) du Sénégal a décidé de faire de Karim Wade son cheval pour la course à la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en 2019. Elle menace de ne pas être responsable de ce qui adviendrait si jamais la candidature de son poulain était rejetée.
Le PDS insiste, Karim Wade notre candidat ou rien
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) ne veut même pas penser un seul instant au rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, pour la prochaine élection présidentielle prévue pour 2019.
Dans un communiqué rendu public le 15 janvier 2018, des cadres de cette formation politique, réunis au sein de la FNCL ont prévenu de ne pas être responsables de ce qui adviendrait au Sénégal si jamais la candidature pour la présidentielle de 2019 du fils Wade était rejetée. « Le régime sera responsable de tout ce qui pourrait arriver à ce pays si toutefois nos libertés démocratiques de participer à la présidentielle de 2019 sont entravées pour satisfaire un candidat sortant frileux qui veut se choisir ses adversaires en éliminant de la course tout prétendant sérieux », a prévenu Cheikh Tidiane Seck, président de la FNCL
Ce communiqué répond à la sortie de Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance pour le peuple(APR), le parti du président Macky Sall. Selon M. Seck, cette sortie montre la volonté manifeste de l’élimination de leur candidat à la présidentielle. Pour le président de la FNCL, le seul candidat capable de redonner le pouvoir au peuple souverain du Sénégal, est Karim Wade, qui reste pour eux « le choix du Parti Démocratique Sénégalais et le choix de la majorité des Sénégalais pour bouter ce régime mafieux, dangereux pour le Sénégal hors des sphères du pouvoir afin de préserver notre pays des dérives connues ailleurs », a-t-il martelé.