La région de Diffa située à l’extrême Est du Niger a été le théâtre d’un affrontement entre l’armée nationale et les forces terroristes de Boko Haram lundi 29 janvier.
Boko Haram endeuille l’armée du Niger
La secte islamique Boko Haram a perpétré une attaque aux alentours d’un village du nom de Chétimari, non loin de la ville de Diffa, le lundi 29 janvier. Cette attaque visait une position de la Garde nationale.
Grâce à un renfort, l’armée a pu mettre les terroristes venus en nombre important hors d’état de nuire. Malheureusement, deux soldats de l’armée du Niger ne prendront plus jamais part aux opérations sur le théâtre, ils ont péri au champ de bataille.
Au total, le Niger a perdu au cours du mois de janvier plus ou moins dix soldats et enregistre près d’une vingtaine de blessés des suites d’attaques de Boko Haram.
En revanche, la récurrence des attaques de cette secte islamique a fait naître des organisations sous-régionales issues de la collaboration des pays les plus exposés aux attaques.
Le mardi 23 janvier dernier, un colloque réunissant le gouvernement malien, burkinabé et nigérien en vue de la création d’une force mixte pour lutter avec efficacité s’est tenu à Niamey, la capitale nigérienne. Mahamadou Issoufou, le président nigérien a reconnu devant la presse qu’en mutualisant les efforts, l’on parviendra « à bout des terroristes et des criminels pour le développement de nos États ».
Aussi, faut-il savoir que c’est dans le cadre de la lutte contre les organisations terroristes qu’est né le G5 Sahel. Ce groupement de pays prend en compte les pays du Sahel les plus prisés par les attaques terroristes que sont le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et la Mauritanie y compris.
De surcroît, les récents sommets de l’UA ont fait de la lutte contre le terrorisme un aspect majeur. Avec la proposition faite par Paul Kagamé à l’UA pour s’autofinancer, elle devrait apporter en cas de concrétisation des nouvelles mesures un soutien infaillible aux organismes de lutte contre le terrorisme.