Quelques jours après l’annonce de la capitulation de Boko Haram par l’armée nigériane, le meneur de la secte islamique, Abubakar Shekau, a déclaré dans une vidéo qu’il était déterminé à poursuivre sans relâche son combat.
Boko Haram annonce sa montée en puissance
« La personne qui se réclame du nationalisme, nous la combattons, la personne qui prône de diffuser l’éducation occidentale, celle des mécréants, nous la combattons », a clamé Abubakar Shekau. Telle est la mission que la secte Boko Haram attend accomplir lorsqu’elle multiplie les attaques et attentats dans certains pays d’Afrique.
Lutter contre l’occidentalisation, instaurer un califat et appliquer la charia, telle est l’objectif que se sont assigné les leaders de ce groupe jihadiste qui continue de semer ruines et désolations sur leur passage.
En effet, formé en 2002 à Maiduguri dans l’État de Borno au Nigeria par le prédicateur Mohamed Yusuf, le groupe est à l’origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale.
C’est dans cette logique d’insurrections contre les amis des Occidentaux et ceux qui adhèrent à la civilisation blanche que le fondateur de la secte trouva la mort lors d’une attaque en 2009 avant d’être succédé par Abubakar Shekau en 2010.
Comme le meneur de la secte de Mohamed Yusuf l’a signifié, ils sont encore présents et continuent de faire des victimes. Récemment, ils ont fait deux morts dans l’attaque d’un village, avant de prendre la fuite à l’arrivée de l’armée nigériane.
Au Niger, deux autres attaques ont été perpétrées, courant janvier, dans la région de Diffa, causant au moins 20 morts et plusieurs blessés.
Dans la nuit du dimanche au lundi dernier, un village du nord du Cameroun, non loin de la frontière avec le Nigeria, une attaque de Boko Haram a fait 6 morts.
Autant de réalités qui montrent que le danger que constitue Boko Haram est encore permanent. Il ne faut dnc pas vite proclamer la victoire, mais plutôt prendre son bâton de pèlerin pour démanteler cette hydre qui endeuille le continent, prétextant défendre les valeurs de l’islam.