La salle de cinéma de canal Olympia a abrité lundi 25 février, une projection des films nominés pour le prix Fespaco des écoles africaines de cinéma. Deux de ces productions ont été réalisés par des étudiants de l’ISTC-Polytechnique d’Abidjan.
iants de l’ISTC d’Abidjan présents avec deux productions au Fespaco
Débutée à 9 heures (GMT et locale), dans un climat de convivialité, les cinéphiles sont venus nombreux pour découvrir le talent de ces jeunes réalisateurs de court métrage.
Ce sont au total 16 films nominés qui ont été projetés toute la journée du 26 février dernier sur le grand écran au canal Olympia de Ouagadougou. Des films réalisés entièrement par des étudiants issus d’écoles africaines de cinéma.
La Côte d’Ivoire est représentée dans cette catégorie du Fespaco avec deux productions – une fiction et un film documentaire – signées des étudiants de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC-Polytechnique) : « Cockailt explosif » de Malick Arnaud Koné et « Les enfants charognards » de Mohammed Ali Diabaté.
Si les productions d’écoles ont dans l’ensemble été appréciées par le public présent, certaines ont particulièrement retenu l’attention. étudiante à l’Institut des sciences et technique de la communication (ISTC), Françoise Siniki a « trouvé les films intéressants ».
« Vraiment, j’ai appris, parce que ce sont des films écoles qui font apprendre beaucoup de choses. Je suis impressionnée par le talent des réalisateurs. Ça prouve déjà que l’Afrique a un avenir dans le cinéma », a-t-elle confié.
Marcus Baumann est originaire de la Suisse et représentant du Bureau de coopération culturelle. Il s’est dit satisfait des productions qu’il a pu voir. « Aujourd’hui, on a vu des films qui sortent des écoles. Et ce qui m’a étonné, c’est la grande différence entre les genres, les styles, la façon de raconter des histoires. C’était très large ».
Une deuxième projection des films de cette catégorie est prévue mercredi au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (Cenasa) de Koulouba, à Ouagadougou.
Georgette IDO (ISTC Polytechnique)