Le pays des hommes intègres a à nouveau été frappé par des terroristes dans un double attentat, ce dimanche 8 septembre 2019, dans la partie septentrionale du pays. Ces deux attaques ont fait au moins 29 personnes tuées et de nombreux blessés.
Les terroristes frappent au Faso, les autorités préparent la riposte
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques jihadistes qui sont de plus en plus récurrentes au nord du pays. Ayant élu domicile dans cette partie du pays, ces terroristes lancent régulièrement des incursions dans d’autres régions, voire même dans la capitale. Qui ne se souvient pas de l’attaque meurtrière perpétrée le 15 janvier 2016 au Splendid Hôtel et au restaurant Café Cappuccino de Ouagadougou, la capitale burkinabè ?
Le sang a encore coulé, ce dimanche, dans la partie nord du pays. À en croire le ministre Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, un double attentat terroriste a frappé le Burkina, faisant au passage plusieurs morts. « Ce dimanche 8 septembre, un camion de transport a sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe Barsalogho-Guendbila dans la province du Sanmatenga. Le bilan provisoire fait état de quinze morts et de six blessés qui ont été évacués dans les centres de santé pour une prise en charge appropriée », a indiqué le ministre dans un communiqué, avant d’ajouter : « Une attaque a été perpétrée par des terroristes ce dimanche contre un convoi de vivres sur l’axe Dablo-Kelbo. Cette attaque a entraîné le décès de quatorze civils et des dégâts matériels importants. »
Le ministre Dandjinou annonce par ailleurs que des renforts militaires ont été déployés sur le théâtre des opérations pour faire des ratissages et sécuriser ces régions qui sont en proie à de fréquentes attaques terroristes.
Notons également que les 13 et 14 septembre prochains, le Burkina Faso abritera un Sommet sur la lutte contre le terrorisme. Au nombre des chefs d’État ouest-africains invités par le président Roch Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, se trouve le président ivoirien Alassane Ouattara.